Dans la légende de Mélusine, la Tour symbolise la protection du secret, la défense
Raymondin découvrant le secret de Mélusine. Illustration du Livre de Mélusine de Jean d’Arras (1478)
Au royaume d’Albanie, ancêtre du comté d’Albany en Écosse, le roi Elinas chassait dans la forêt et rencontra, près d’une fontaine, une magnifique jeune femme qu’il salua bien humblement. À son souhait de la prendre pour épouse, celle-ci accepta en lui demandant de jurer à ne jamais chercher à la voir au temps de ses couches. La fée Persine (ou Presine) épousa Elinas et ils eurent trois filles, toutes aussi belles que leur mère. L’aînée s’appelait Mélusine, la deuxième Mélior et la dernière Palestine. Mataquas, fils du premier lit d’Elinas, jaloux du bonheur de sa belle-mère, poussa son père dans la chambre où Persine baignait ses filles. Celle-ci s’exila avec ses trois filles au sud, sur l’île magique d’Avalon, où elles montaient chaque matin sur la colline d’Elénos, la montagne fleurie, d’où elles pouvaient apercevoir la lointaine Albanie. La fée Persine leur dit qu’elles y étaient nées et que la fausseté de leur père les avait réduites à une misère sans fin. Chaque fois elle répétait son malheur, si bien que Mélusine, poussa ses sœurs à enfermer leur père en la merveilleuse montagne de Northumberland, appelée Brumblerio, d’où il ne sortirait plus jamais. Leur mère s’en montra fort courroucée, et condamna Mélusine à devenir serpent au-dessous du nombril chaque samedi. Si toutefois elle trouvait un homme qui veuille l’épouser, à la condition de ne jamais la voir le samedi, elle vivrait le cours naturel d’une vie de femme et mourrait naturellement, enfantant une très noble et très grande lignée qui accomplirait de belles et hautes prouesses. Mais si jamais elle se séparait de son mari, elle retournerait, sans fin, au tourment d’auparavant. Mélior fut condamnée à garder un épervier merveilleux dans un château en Arménie. Quant à Palestine, elle fut enfermée, avec un lutin, dans le mont Canigou et dut garder le trésor de son père jusqu’à ce qu’un preux chevalier la délivrât.
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Berthe ART
• née à Bruxelles, le 26 décembre 1857
• élève de Franz Binjé à Bruxelles et d’Alfred Stevens à Paris
• se spécialise dans la peinture de nature mortes et de fleurs, huile et pastel
• participe à la plupart des Salons en Belgique entre 1888 et 1906
• en 1888, crée avec d’autres femmes artistes le « Cercle des Femmes Peintres » dont les principaux membres furent furent Jeanne Adrighetti, Alix d’Anethan, Berthe Art, Marie De Bièvre, Marguerite Dielman, Mathilde Dupré-Lesprit, Mary Gasparioli, M. Heyermans, Pauline Jamar, Rosa Leigh, Alice Ronner, Henriëtte Ronner, Rosa Venneman, Marguerite Verboeckhoven et Emma Verwée. Cercle qui organisa 4 expositions entre 1888 et 1893
• meurt à Saint-Gilles le 27 février 1934